Ce jour où j’ai décidé d’abandonner la foi en Jésus!

Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme.

1 Pierre 5 : 8. Version Louis Second. 

 

Nous sommes tous avisés depuis la nuit des temps que notre adversaire, le diable, ne nous veut aucun bien si ce n’est de nous dérober (heu…), nous égorger (wouaw) et nous détruire (ok d’accord!). Jean 10:10. 

C’était un mercredi d’hiver. J’étais confortablement installée sur une chaise de la bibliothèque lisant un bouquin sur le peuple bamiléké du Cameroun. Quelques heures plus tard, je me suis mise à réfléchir sur mon existence qui rencontrait d’énormes turbulences interminables (problèmes de papiers, problèmes familiaux, problèmes de santé, problèmes scolaires, etc…). Ma vie ne laissait transparaitre aucune forme louable et pourtant je croyais en un Dieu, ce Dieu réputé pour bénir les siens. Je ne comprenais pas pourquoi je devais traverser autant de situations charnellement douloureuses. 

 

Voyez-vous, lorsque vous commencez à détourner vos regards du créateur vers les problèmes de ce siècle, et surtout, à les ruminer, les ressasser et en faire un objet de méditation dans votre esprit, il y a de fortes chances que cela soit comme de l’essence qui alimente la voiture du diable pour mieux vous pourchasser.  

Et c’est là que l’animal le plus rusé de l’environnement s’introduit avec un but bien particulier, détruire.

« Regarde! depuis que tu pries pour telle personne, est-elle guérie? Depuis que tu as tels problèmes, ton Dieu là, pourquoi n’agit-il pas ? Si Dieu existe, penses-tu que telle chose aurait échoué ? penses-tu que ce problème persisterait ? Crois-tu vraiment que Dieu existe ? Car j’ai l’impression que tu pries un certain Dieu qui n’existe pas au vu des résultats inexistants. etc… » Si vous êtes en Jésus, il est certain que vous ayez déjà traversé cette situation où, cet esprit rusé utilise ce que vos yeux physiques voient pour vous contraindre à croire l’inverse de ce que vos yeux spirituels croient. L’erreur que j’ai faite ET à ne pas faire : se pencher (even if it’s only for one second) sur ces propos susvisés.  

« Mais c’est vrai! est-ce que Dieu existe vraiment. Parce que…. » Telles ont été mes répliques qui furent l’objet d’une méditation et d’une conversation diabolique (oui j’ai fait comme Eve, je me suis mise à discuter avec le serpent). Je me rappelle qu’à un moment, dans ma tête, s’était mêlée une confusion totale au point où j’en pleurai. Je ne pleurais pas pour implorer Dieu; non! Je pleurais car j’avais l’impression de devenir folle. J’entendais plusieurs voix me dire une chose et son contraire. Je ne me souviens plus de tout dans les détails mais, je n’oublierai jamais la finalité de ces durs moments de lutte : ne me parlez plus jamais de Dieu. Il n’existe pas.

 

Le plus dangereux est que je commençais à être persuadée par ce que j’avançais. 

Comment passer d’une heure à l’autre, de la foi au bord de l’apostasie ? Il n’y a que le diable qui peut faire ça. Ce soir là, une soeur en Christ avec qui je priais, me contacta après avoir reçu un message inhabituel de ma part. Dans cet sms, je lui faisais part de mon départ du groupe de prière. En ligne, elle essayait de me faire toutes sortes d’exhortations. Cependant, mes réactions ressemblaient au fameux « cause toujours »! Une deuxième eut le courage de m’appeler cette même soirée avec le même objectif qui se solda une fois encore en échec. Ce que je sais, c’est qu’elles se mirent à prier et à intercéder pour moi afin que le diable, après avoir réussi à m’éloigner, ne m’égorge pas mais, que Dieu intervienne d’une manière ou d’une autre pour me sauver de cette folie. 

 

Quelques jours plus tard, un frère en Christ que je considérais comme un grand-frère dans la foi, m’appela et…le miracle se produisit. Comment ai-je pu croire toutes ces paroles que le diable injectait dans mes pensées ? Comment ai-je pu un seul instant douter et affirmer que Dieu n’existait pas ? A cause des problèmes ? Sa parole ne nous parle t-elle pas de ces hommes et femmes qui ont été justifiés parce qu’ils ont cru au-delà de toute espérance ? (Abraham en est l’exemple.) N’avait-il pas amélioré la condition de Job au-delà de ses pensées ?N’ai-je pas déjà vécu d’autres situations où il a manifesté sa présence et révélé sa gloire ? Pourquoi ai-je laissé l’amnésie me frapper ?

Gloire à Jésus! Ce jour là, je me repentis et demandai la force à Dieu pour me relever. Il fut tellement fidèle que j’ai senti une paix et une joie déborder dans mon coeur. 

De cette expérience, j’ai compris certaines notions telles que :

  • on ne cause pas avec le diable comme lorsqu’on prend un café avec un ami. C’est signer son arrêt de mort, autant spirituelle que physique. Un homme de Dieu dit un jour, « même le bonjour du diable est un mensonge »! Nous avons des exemples comme la séduction dans laquelle Eve est tombée et Jésus qui résista au diable dans le désert.
  • Un des moyens pour reconnaître la voix du diable est la présence du doute et de la peur dans les conséquences qu’engendrent ses propos. Le diable ne viendra jamais affermir notre foi mais, attention! il viendra souvent avec la parole de Dieu pour nous rendre confus. 
  • Ohh qu’il est important de prier les uns pour les autres, de veiller les uns sur les autres! Oui je crois fortement que les prières élevées par ces soeurs ont été comme des pinces pour me ravir des griffes de l’ennemi. Alors, ne négligeons pas la prière pour le prochain. 
  • Je sais qu’actuellement, certains sont persécutés, et beaucoup sont oppressés : AUCUNE situation, quelqu’elle soit, ne doit nous faire douter de la présence et de la puissance de Dieu. Il ne nous délaisse pas et ne nous délaissera pas. Car il a dit « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Mathieu 28.20″. Faisons notre part : celle de ne pas nous éloigner de la parole de Dieu. Méditons la jour et nuit afin de nourrir notre homme intérieur et d’affermir notre foi.  
  • Et n’oublions surtout pas que nous devons répondre aux situations avec la parole de Dieu et non méditer sur ce que nos yeux physiques nous renvoient comme réalité. Il est humain de se focaliser sur le négatif comme si le positif n’avait jamais existé. Toutefois, nous sommes au-delà de la chair, nous sommes spirituel(le)s et savons que c’est dans cette sphère que tout est paramétrable.

Alors, comptons les bienfaits de Dieu, mettons les tous devant nos yeux, nous verrons combien le nombre en est grand et cela nous fortifiera à croire que tout est encore possible à CELUI QUI CROIT. Persévérons! 

 


Si toi aussi, tu as connu une période de découragement, que par la grâce de Dieu, tu as su te relever, et que tu souhaites partager ton témoignage, n’hésite pas à m’écrire à contact@callmerai.fr

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Raïssa

Raïssa

Passionnée de Jésus, médias, écriture et lecture.

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