Raïssa Hello par ici !
Ça fait un petit moment que je n’avais pas écrit. J’espère que vous vous portez tous bien. Je vais vous raconter des petites histoires qui j’espère, vous édifieront.
Savoir se sacrifier
Il était une fois, moi. Je vivais de juste assez pour pouvoir à mes besoins. Cependant, je savais accepter ne pas manger pour que mon prochain ait de quoi se nourrir. Je préférais être dans le manque que de voir mon prochain vivre le manque.
Quelques années plus tard…
Une vie abondante
Il était une fois, moi. Je vivais dans l’abondance. << Être dans le rouge?>> Non, je ne connaissais pas ce terme.
Je ne peux vous expliquer ce phénomène mais, il fut un temps où je prospérais particulièrement financièrement. Cependant, j’avais remarqué qu’à chaque fois que j’avais fini de pourvoir à mes besoins, automatiquement, des personnes en difficulté venaient me confier leurs problèmes. En effet, les personnes susvisées n’étaient aucunement au courant de l’état de mon compte bancaire.
Alors, dans ces moments là, mon coeur était toujours disposé à donner ou à prêter (sans forcément attendre un quelconque remboursement). Je prenais particulièrement plaisir à donner et à aider. Toutefois, ça ne m’empêcha pas de demander à Dieu, comment se faisait-il que ces personnes dans le besoin arrivaient toujours au bon moment? Et le Seigneur me répliqua « L’argent qui tombe dans tes mains n’est pas tien. Tu n’es qu’un canal que j’utilise pour résoudre leurs problèmes ».
Des années plus tard…
Posséder pour répondre au besoin de l’autre.
Il était une fois, moi. Je possédais juste assez pour pourvoir à mes besoins. Néanmoins, je vivais mal mon incapacité à ne plus pouvoir faire plus dans la vie des autres. A cette époque, j’étais à la recherche d’un travail. Je me souviens avoir dit à Dieu, Seigneur j’ai besoin d’un travail car voici les personnes qui sont dans le besoin et je ne peux rien faire. Si j’en trouve un, je m’engage à les aider durant un certain nombre de mois. Quelques jours suivants, je trouvai du travail qui me permit d’honorer mon engagement.
Quelques années plus tard…
S’appauvrir en amassant.
Il était une fois, moi. Je traversais une très grosse période de difficultés financières. » je ne m’en sortirai donc jamais », pleurais-je. Des imprévus, des dépenses, des factures, tout s’intensifiait et je m’enfonçais telle une personne qui perd pied dans une mer ne sachant pas nager. Et, dans mes lamentations, j’avais l’impression que Dieu ne m’entendait pas.
Des mois plus tard, je pris le temps de remercier Dieu d’un coeur sincère pour ce que j’avais, quand bien même ces difficultés persistaient. J’entendis dès lors une voix dans mon esprit me dire « tes problèmes ont commencé depuis le jour où tu as décidé de ne penser qu’à toi ». Je sursautai et reçut ce passage d’Apocalypse 2-5 : souviens toi d’où tu es tombé, repens-toi et pratique tes premières oeuvres. En effet, il y eut un temps où un grand nombre de personnes me conseillaient de « penser un peu à moi » car according to them, je pensais « trop aux autres ».
Les conseils que vos proches vous donneront, seront potentiellement et intrinsèquement bons. Néanmoins, ils seront certainement mauvais pour vous selon l’alliance que vous avez faite avec Dieu. C’est donc votre devoir de ne pas tout accepter. En ce qui me concerne, l’abondance dans laquelle je me trouvais, n’était pas pour moi mais, pour les autres. Je n’ai pas discerné le sens de leurs propos vu la traduction erronée qui en découla. Penser à moi s’est traduit par « ne penser qu’à moi » ou encore à dire non aux autres pour garder pour moi. Je tombai dans ce mensonge : « quand j’aurai encore plus, je donnerai ». Et plus je pensais de la sorte, plus ma situation s’empirait. Plus je voulais garder pour moi, plus je m’appauvrissais.
Après avoir compris cela, je me repentis et décidai de prendre à nouveau le fardeau de mon prochain dans mon coeur. Et depuis lors, je ré-aaprends à vivre cette affirmation : il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.
La nuance ?
Étais-je tombé dans la convoitise des choses de ce monde au détriment de ma mission? M’étais-je laissée corrompre par mes propres difficultés qui endurcirent ma sensibilité ? Il y avait sans doute une brèche ou une fissure quelque part. Avec le temps, j’ai appris à être équilibrée. Oui il faut savoir penser à soi et non, il ne faut pas penser qu’à soi. Penser à soi nécessite de savoir investir en nous afin que les fruits que nous porterons soient vus et consommés par d’autres. Par conséquent, lorsque vous pensez à vous, en fait, vous ne faites que semer sur votre terre pour une meilleure redistribution envers votre prochain. Or, ne penser qu’à soi relève d’un caractère égoïste et égocentrique. Vous ne vivez que pour vous et êtes insensibles aux besoins des autres.
À retenir !
- Quand vous avez une alliance avec Dieu, n’oubliez jamais les termes de cette dernière.
- Cela vous permettra de discerner quels sont les conseils à prendre ou à laisser.
- Avant toute chose, gardez votre coeur de toute convoitise. Proverbes 4 : 23
- Enfin, pensez à vous, ET pensez aux autres.
- Sachez aussi donner en vous sacrifiant, vous ne ferez qu’imiter Jésus.
