A coeur ouvert : comment je me suis relevée d’une rupture.

Bonjour toi qui me lis,

Me revoilà avec le deuxième article que j’ai intitulé à coeur ouvert. Ici, je te parle du processus par lequel je suis passée pour me relever. Si tu n’as pas lu la première partie, je t’invite à t’asseoir et à cliquer ici. 


1- Et si j’arrêtais de l’accuser ? 

En général lorsqu’on se sent offensé(e) et blessé(e), on a tendance à pointer l’accusé. Et que se passe t-il si l’accusé ne se sent pas concerné  par notre douleur bien qu’il/elle reconnaisse en être l’auteur(e)? En vérité, si tel est le cas, nous n’y pourrons rien. Ressasser les propos qui ont été dits, les actes qui ont été posés qui font désormais parti du passé, nous aidera à coup sûr à agrandir notre plaie. Ce que j’ai compris est que, si je voulais vraiment guérir, je devais commencer par arrêter de faire de lui la cause de tous mes soucis émotionnels. Rires. Je devais tout simplement arrêter de l’accuser (principalement dans mon coeur). Les regrets et les remords ne me mèneraient à rien si ce n’était de  rester dans le passé or, je voulais avancer et  tourner la page. 

Je me suis donc dit : ok Raï, tu as mal, tu lui en veux, mais est ce que tu peux changer ce qui a été dit? Non. Est ce que tu peux le changer (lui) ? Non. Alors que te reste-t-il à faire ? La réponse était si évidente : me concentrer sur moi. Le « moi » inclut : mes erreurs, mes omissions, mes actions qui n’avaient pas lieu d’être, qu’ai-je fait que je n’aurais pas dû ? que n’ai-je pas fait que j’aurais dû? la quête de mon identité, me recentrer sur ce pourquoi Dieu m’avait créé, ma destinée et mes objectifs. Honnêtement, j’avais de quoi m’occuper. J’ai cité la quête de l’identité car, elle est très importante. Etant tombée dans la dépendance affective, je finis par croire que j’étais nulle, pas assez bien pour un homme et que peut-être tout était de ma faute. Toutefois, il reste vrai que j’avais ma part de responsabilité. 

Je ne pouvais pas le changer, ni changer les circonstances passées mais je pouvais au moins modifier un paramètre : moi. J’ai donc commencé à travailler sur moi et notamment sur les reproches qui m’avaient été faits en passant par …


2- Le pardon

Le pardon à qui et pourquoi ?

Dieu dit dans sa parole « aime ton prochain comme toi même« . En d’autres termes, comme tu t’aimes (selflove), aime aussi de la même manière celui qui est à tes côtés. Et nous savons que le véritable amour inclut le pardon inconditionnel. Mais comment pardonner à autrui si tu ne t’es pas pardonné(e)? On omet beaucoup ce volet du pardon qui est de « se pardonner soi-même » or, nombreuses sont les personnes qui s’en veulent jusqu’ici ou encore se haïssent pour une raison ou une autre et qui ont besoin de se pardonner. 

Bref, en ce qui me concerne, j’ai du reconnaitre mes torts  et me pardonner. Et ce fut difficile car j’étais rongée par les remords. Mais j’ai accepté l’amour de Dieu qui me rappelait qu’il m’avait pardonné et qu’il était temps que je me saisisse de cette réalité par la foi. Je peux vous assurer que lorsque vous prenez conscience de l’amour de Dieu pour vous, vous n’aurez qu’une envie : aimer l’autre, pardonner l’autre, prier pour l’autre et espérer le meilleur pour lui. Et ceci passe par…


3- La prière et la méditation de la parole de Dieu

Mes sistas, (même les bros), ne négligez pas le rôle de la prière, ni celui de la méditation dans votre période de restauration. J’ai beaucoup prié, ouvert mon coeur à Dieu. S’il fallait pleurer, je pleurais, s’il fallait parler, je parlais, s’il fallait rester silencieuse, je me taisais, s’il fallait chanter, je chantais. 

 

Bien souvent on se dit que Dieu sait déjà tout, par conséquent, il n’est pas si nécessaire de lui parler de nos déboires. ERREUR ! Jésus vous le dit « venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos« . Tel est le verset sur lequel je me suis appuyée durant toute cette période. J’ai été honnête avec Dieu, en lui exposant tous les ressentiments que j’avais. Car au final je souffrais d’avoir des émotions négatives vis -à-vis d’un fils de Dieu. J’ai laissé la parole divine me nettoyer, panser mes blessures, remplir mon coeur d’amour afin que je puisse donner aussi à ce fils ce que je lui devais : l’amour. Romains 13:8.  Par ailleurs, j’ai découvert davantage à quel point prier pour ceux qui nous ont fait du mal est restaurateur. 

Ce n’est pas tout. Au travers de la méditation, j’ai pris connaissance de ce que Dieu pensait de moi en tant que femme. Ca m’a littéralement bouleversée et a changé ma perception sur qui j’étais. J’ai embrassé cette vision divine de la femme et me le répétais tous les jours devant un miroir : Tu es le bonheur selon Dieu, tu es une faveur selon Dieu. Proverbes 18 : 22.  ( A chacun ses méthodes. Ce fut la mienne pour éduquer mon âme et l’aligner à la pensée de Dieu).


4- Sortir !!!

Le premier réflexe lorsqu’on a le coeur brisé, c’est de se renfermer sur soi et d’élire domicile à vie dans notre lit en cohabitant avec des paquets de mouchoir. C’est certainement la chose à éviter. 

Effectivement, il y eut ce moment où j’ai préféré la solitude et être entourée était le dernier de mes soucis. Cependant, quand vous avez des amis qui ne vous lâchent pas (merci Jésus pour leurs vies), vous ne pouvez faire autrement que d’accepter de leur faire plaisir, surtout si c’est pour leurs anniversaires. 

Les amis, pleurez s’il faut mais ne demeurez pas dans les lamentations. Sortez de votre lit (faites-le en passant), ouvrez les volets et les fenêtres, laissez le soleil faire son entrée dans la pièce, mettez une louange, dansez, sortez boire un verre, passez du temps avec ceux qui vous aiment et, efforcez vous de trouver des raisons d’apprécier la vie.


5 – Le célibat ! 

Surprenant non? Et pourtant rester célibataire est assurément la meilleure décision que j’ai pu prendre pour mieux guérir. Voir cette vidéo. 

Dans un élan de rage et du « m’as-tu vu », on peut être tenté par se remettre en couple pour montrer à l’ex qu’on a réussi à le remplacer et qu’on va beaucoup mieux sans lui/elle. Quelle erreur et surtout quelle hypocrisie! Certains estiment que rester célibataire c’est être ringard et il y en a qui, comme moi, préfèrent attendre d’aller mieux pour donner le meilleur et le bon dans leur future relation.

Des prétendants ? Je n’en ai pas manqué. Cependant, si c’était pour les insulter ou les soupçonner au moindre bégaiement, ça n’en valait pas la peine. J’avais fait de cet homme une idole dans mon coeur et il était temps de restaurer la place à qui de droit : Jésus. Vous comprendrez davantage mieux pourquoi certaines filles ont tendance à devenir l’égérie de Jésus après une rupture ou une relation douloureuse. Il n’y a que lui qui peut panser les blessures. 

Cette période de célibat m’a aidée à me recentrer sur divers objectifs que je m’étais fixés et que j’avais abandonnés, sur mon intimité et le service pour Dieu, sur ma vraie identité et de surcroit du caractère d’une femme vertueuse (vous en saurez plus en lisant ce que j’ai écrit dans cet article). Bref, ce fut et continue d’être une belle période de transition durant laquelle je grandis sur plusieurs aspects et m’assure jour après jour de manifester ma version complète établie dans les cieux sur la terre. 


Quand vous avez aimé et que vous avez été sincères, la séparation fait toujours mal. Je n’ai eu qu’une seule vraie relation, je n’ai « aimé » qu’une fois, je ne me suis attachée qu’une fois et je peux vous dire qu’au final, je ne le regrette pas. Ca m’a forgée et rendue plus mature. Je ne me sens pas perdante car dans ma patrie, on gagne toujours. Mon capital spirituel, moral, psychique et même intellectuel s’est considérablement accru parce que j’ai su dire stop aux regrets et aux « il a dit ci ou ça » pour laisser place aux « tu dois aller de l’avant et ton bonheur dépendra de tes choix actuels ». 

En conclusion : 

  • Arrêter de l’accuser et de pointer le doigt sur lui/elle. Le passé est passé et vous ne pouvez rien changer si ce n’est la trajectoire de votre futur.
  • Prier et méditer la parole de Dieu qui est un réel médicament pour cicatriser les blessures du coeur,
  • Décider de se pardonner, de lui pardonner, de t’aimer et de l’aimer (l’amour agapé, je précise). Dieu l’aime aussi et veut le meilleur pour sa vie, et ça, on ne peut rien contre.
  • Travailler sur soi et les angles à corriger pour être la meilleure version de soi-même.
  • Se concentrer sur l’avant, sa destinée, reprendre sa vie en main. 
  • Sortir, et voyager. 
  • Une chose que je n’ai pas dite : couper les ponts si nécessaires. Beaucoup (dont moi à l’époque) trouvent cette méthode radicale, dure et dépourvue d’amour, mais, i swear ça aide vachement. Sans ça, il aurait été très compliqué pour moi d’aller de l’avant. Et pour être sincère, je n’en étais pas l’auteure. Rires. J’aurais été incapable tellement je m’étais attachée. Mais ce fut au final un mal pour un merveilleux bien.

Aujourd’hui je suis restaurée, et j’aime mes frères-Hommes (oui tous. même ceux aux attitudes les plus exécrables car ils ont besoin d’aide). Je suis heureuse de voir ce que Dieu fait en moi, pour moi et au travers de moi. Je suis heureuse d’avoir le coeur libre de peine et rempli de joie et d’amour. Gloire soit rendue à Dieu. i am free and i think i’m ready to be called « Mrs… ». To be continued 😉 


Blessings.

Partagez cet article...
Email this to someone
email
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin
Raïssa

Raïssa

Passionnée de Jésus, médias, écriture et lecture.

5 comments

  1. Très bel article. Tu as tout dit. C’est après une rupture amoureuse que j’ai donné ma vie à Jésus, et depuis je vais de mieux en mieux. Je suis vraiment passée par toutes ces étapes que tu as citées qui sont vraiment essentielles pour aller de l’avant. Et moi aussi je me disais que couper les ponts c’est assez « méchant », mais c’était nécessaire quand même.

    1. Amen !! Merci Jésus de t’avoir aidé à surmonter cette période de ta vie.

Laisser un commentaire