Intro

Bonjour à toi qui me lis !

J’espère que tu te portes bien et que tu t’es déjà abonné(e) pour recevoir la suite de ce que je vais raconter dans cet article. Rires.  

Pourquoi <<A coeur ouvert>> ? Tout simplement parce que je me suis décidée de te parler d’une partie de mon intimité car je crois fortement qu’elle aidera plusieurs. 

Je le dis souvent, l’expérience n’est pas ce qui arrive, mais ce que l’on fait de ce qui nous arrive (dixit Aldous Huxley).

Je ne voulais donc pas en parler tant que je n’avais pas l’assurance d’être totalement restaurée et d’avoir tiré les leçons de ce chapitre de ma vie. Cet article n’a pas pour but d’énumérer ce qui s’est passé et encore moins de condamner qui que ce soit, car ça n’a aucune importance. Je tiens simplement à partager comment je me suis relevée de cette expérience. J’espère que tu es bien assis(e), avec du thé ou du café, n’oublie pas les madeleines! Let’s go!


Pour te mettre dans le contexte : 

Il était une fois, je rencontrai un homme, plutôt de belle figure, très élégant, ayant de grandes ambitions tant professionnelles que spirituelles, et de surcroit, se disant chrétien. Cet homme était très aimable, généreux et attentionné (dans le vrai sens du terme). Quoi demander de plus? Franchement? A cet instant là, je crus avoir rencontré <<mon>> prince charmant, l’homme qui m’était destiné jusqu’à ce fameux jour…de la rupture. J’avais mal mais, je faisais la « warrior ». Au bout de deux mois, je pensais être totalement guérie sans savoir que le cauchemar n’avait pas encore commencé.

Il faut dire que je faisais beaucoup d’amalgames entre foi et utopie.


 L’histoire d’un coeur meurtri. 

J’ai vraiment compris que j’avais besoin de restauration profonde ce jour où, neuf mois après la séparation, mon collègue (non chrétien) me dit ceci : << Toi ça se voit que quelqu’un t’a fait beaucoup de mal. Je ne sais pas qui, mais ça se ressent que tu es blessée. >> . La fille qui faisait sa dure, et qui répondait souvent insolemment, courut dans les toilettes et fondit en larmes. En effet, j’étais devenue très agressive et sur la défensive et ce, particulièrement envers la gente masculine. Je m’étais créée une sorte de carapace et si je me sentais en danger, j’aboyais comme un chien enragé. Je ne m’en rendais même pas compte mais, comme nous le savons déjà : on ne donne que ce qu’on a. Je m’éloignais des gens et préférais la solitude. Je ne me reconnaissais plus et je souffrais de la personne que je devenais. Ma douleur était au point où des fois en marchant dans la rue, je pleurais en suppliant Dieu de m’aider et de me délivrer de cette dernière. Je me souviens avoir même tenu des propos assez fous tels que « je regrette de l’avoir connu plus que la mort de mon propre père ». Sincèrement, en l’écrivant encore ici, je reste choquée de ce qui a pu sortir de ma bouche, tellement la colère, l’aigreur et l’amertume commençaient à s’installer dans mon coeur. Mes paroles ont été démesurées et je m’en suis voulue d’avoir confessé de telles choses. Néanmoins, ils ont révélé à quel point j’en étais devenue dépendante, d’autant plus qu’il était de mon ressort de rester équilibrée dans la gestion de mes émotions et sentiments. Cependant, je haïssais ces ressentiments. Je voulais vraiment pardonner, me pardonner et continuer d’aimer (selon 1 corinthiens 13) car l’amour était mon crédo.


Des diagnostics erronés.

Je disais souvent à certaines personnes « si Dieu vous ouvre les yeux sur l’état de mon coeur, vous verrez un coeur avec des plaies, des griffures, des blessures et du sang qui gicle ». J’avais mal, très mal. J’avais mal parce que je trouvais inconcevable qu’une personne qui m’ait prise dans ses bras et qui ait essuyé mes larmes, soit celle aujourd’hui qui me fasse pleurer. La bible ne dit-elle pas « maudit soit celui qui se confie en l’homme ». Ce qui est sûr, je recevais ma dose. En effet, certains ont pensé que je souffrais à cause de ladite rupture et de ce qui s’était produit avant celle-ci, mais il n’en était rien. Souvenez-vous, dans cet article je vous expliquais qu’il fut nécessaire qu’on se sépare. En vérité, la rupture était plus qu’essentielle.  La raison de mes douleurs était donc liée à autre chose, post-rupture, et, comme dit précédemment, je ne l’étalerai pas ici. 🙂


 Ne pas négliger les relations « amoureuses ». 

Cela dit, la première chose que j’ai réalisée au travers de cette expérience est que les relations « amoureuses » sont très importantes et ne doivent pas être prises à la légère. Beaucoup de liens d’âme s’y font et quelques fois pour se défaire, certains frôlent le suicide. Quelques uns maigrissent parce qu’ils en perdent l’appétit, d’autres s’attachent à leurs couettes et leurs volets fermés. Les plus « robustes » font comme si de rien était, vivent leurs vies comme si rien était jamais arrivé, mais dans la plus grande solitude, habillent leur visage avec des larmes avant de se coucher. Alors, lorsque j’entends des gens dire qu’on ne doit pas prier pour le mariage, j’ai envie de répondre : ne savez-vous pas que si vous ne priez pas pour avoir le discernement de « qui se tient devant vous », vous risquerez d’avorter votre destinée ? Nous aimons citer l’époque d’Abraham et d’Isaac, mais n’oubliez pas qu’en leur temps, le mal n’était pas appelé bien et inversement, les bonnes moeurs avaient encore leur place contrairement à nos jours. Nous vivons dans une époque où la perversion a atteint son paroxysme, alors oui il faut prier pour le mariage, prier pour un discernement aiguisé et être prudent en sondant la personne qui parait nous intéresser. L’avis de Dieu compte car il est intéressé par notre bonheur. Lui seul sait ce qui est véritablement bon pour nous. 

Notons bien que tout ce qui nous arrive n’est pas toujours de la volonté de Dieu. Néanmoins, parce qu’il nous aime, il nous secourira toujours. Il reprogrammera la trajectoire afin que ces difficultés deviennent un tremplin et propulseur de destinée. 

La suite dans le prochain article

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Raïssa

Raïssa

Passionnée de Jésus, médias, écriture et lecture.

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